Les métiers du transport sont ceux qui offriront le plus d’emplois d’ici 2022. C’est ce que révèlait une étude publiée en avril 2015 par France Stratégie en ce qui concerne l’évolution des métiers, tous domaines confondus.
Aujourd’hui force est de constaté qu’en effet le domaine des transports est toujours un grand foyer d’emplois. Certaines professions ont même du mal à recruter comme les transporteurs routiers.
L’optimisation de la chaîne logistique et des déplacements de voyageurs offrent en effet de nombreux emplois, à l’image des conducteurs de taxi et des conducteurs routiers de marchandises. Zoom sur ces deux métiers.
Devenir conducteur de taxi
Le métier de conducteur de taxi s’adresse aux amoureux de la conduite. De jour comme de nuit, le conducteur de taxi transporte des passagers, en ayant préalablement pris le soin de définir une stratégie de prise en charge. Pour optimiser la rentabilité de ses déplacements, le conducteur de taxi doit en effet se trouver au bon moment, au bon endroit (gare, aéroport, sortie de boîte de nuit etc.).
Pour exercer ce métier, l’obtention du Certificat de Capacité Professionnelle de Conducteur de Taxi (CCPCT) est requise. ECF propose à ce titre une formation au métier de conducteur de taxi permettant d’acquérir tous les fondamentaux du métier, de la réglementation nationale de la profession à l’application des tarifications départementales, en passant par la lecture et l’interprétation d’une carte routière.
L’examen porte sur 4 unités de valeur. Une moyenne supérieure ou égale à 10/20 par unité est requise pour obtenir le CCPCT.
Pour être conducteur de taxi il est nécessaire d’être autonome et d’aimer « chasser » le client comme on dit dans le jargon. Il faut se trouver au bon endroit (aéroport, gare, hôpital) au bon moment (arrivée d’un avion, grève des transports) si on veut espérer prendre en charge un maximum de clients.
Aujourd’hui la profession se dit menacée par les chauffeurs Uber, pour se démarquer, les taxis se doivent de proposer un service premium et des prestations à hauteur de leurs tarifs.
Exercer le métier de conducteur routier de marchandises
Le conducteur routier de marchandises est amené à assurer des opérations de conduite en région, sur l’ensemble du territoire français et parfois même à l’étranger. Il occupe un rôle clé dans la chaîne logistique en permettant une livraison optimale des marchandises.
En complément du transport, le chauffeur routier est aussi amené à réaliser des tâches administratives, voire des missions commerciales. Ce peut être par exemple le contrôle de la marchandise ou la gestion des documents de transport. Assurer ces tâches est un aspect du métier qui s’est largement développé ces dernières années et c’est pourquoi aujourd’hui il est souvent demandé aux chauffeurs routiers de savoir maîtriser des outils informatiques.
Différentes formations permettent d’accéder au métier de conducteur routier :
- La FIMO : Formation Initiale Minimum Obligatoire (permis C, C1, CE, C1E)
- Le Titre professionnel du conducteur routier sur porteur ou le titre professionnel routier sur tous véhicules
Une personne titulaire d’un permis de conduire des véhicules de transport en commun peut aussi accéder au métier en obtenant le permis C et en suivant une formation intitulée « passerelle marchandises ».
Tous les 5 ans, les chauffeurs routiers doivent aussi suivre une formation continue obligatoire de transport de marchandises.
Devenir chauffeur de car de voyage
Les chauffeurs de car de voyage sont employés par des sociétés caristes qui leur fournissent des véhicules et auxquels des agences de voyage ou des collectivités font appel.
Le chauffeur de car en plus de savoir conduire et maitriser parfaitement son véhicule doit aussi faire preuve d’autorité et de diplomatie, notamment s’il transporte des scolaires.
Le conducteur de car a des horaires variés et s’il ne peux pas conduire plus de 4h de suite il enchaine tout de même de longues journées et peut aussi avoir à conduire la nuit, avec des horaires décalées.
Pour devenir chauffeur de car il faut posséder le permis B et le permis D et avoir une bonne vue et une bonne audition.
Il faut aussi posséder la FIMO Voyageurs et un titre professionnel de niveau 3 de conducteur de transports en communs sur route.